Le célèbre entrepreneur et milliardaire Elon Musk a fait polémique en partageant sur le réseau social X (ex-Twitter) un document qu’il prétend être une preuve du « racisme et du sexisme obligatoires » de Disney. Il s’agit d’un tableau présentant les normes d’inclusion pour le contenu de divertissement général de la firme aux grandes oreilles. Ces normes visent à assurer une représentation équitable et diversifiée des groupes sous-représentés dans différents aspects de la production et du contenu.
Le tableau, qui serait une version modifiée des normes d’inclusion d’ABC Entertainment, une filiale de Disney, a été rendu public par Variety en 2020. Il est divisé en quatre normes : représentation à l’écran, leadership créatif, en dessous de la ligne et accès à l’industrie et développement de carrière. Chaque norme a des critères spécifiques qui doivent être respectés pour remplir cette norme. Par exemple, la norme A exige qu’au moins 50% des personnages ou des acteurs principaux proviennent de groupes sous-représentés, ou que le scénario intègre de manière significative ces groupes dans les thèmes et les récits.
Elon Musk a qualifié ces normes de « discriminatoires » et de « contraires à la liberté artistique ». Il a également offert son soutien juridique aux personnes qui se sentiraient victimes de discrimination de la part de Disney ou de ses filiales (ABC, ESPN, Marvel, etc.). Il leur a suffi de répondre à son message pour bénéficier de son aide.
La réaction de Elon Musk a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, tantôt favorables, tantôt critiques. Certains ont salué son courage et son engagement contre le « politiquement correct » et le « woke ». D’autres ont dénoncé son ignorance et son irresponsabilité, en soulignant l’importance de la diversité et de l’inclusion dans le monde du divertissement.
Disney n’a pas encore réagi officiellement aux propos de Elon Musk. Cependant, selon certaines sources internes, la firme serait « déçue » et « choquée » par les accusations de Elon Musk, qu’elle considère comme « infondées » et « diffamatoires ». Elle affirmerait que ses normes d’inclusion sont le résultat d’un travail « rigoureux » et « respectueux » visant à refléter la richesse et la complexité du monde réel.