El Niño : Les températures augmentent beaucoup plus en afrique que dans le reste du monde

Depuis janvier, une vague de chaleur sans précédent frappe toute l’Afrique de l’Ouest, imputée au phénomène météorologique El Niño.

Habituellement associé aux régions sud-américaines et à la côte est africaine, El Niño surprend en 2024 en entraînant des températures extrêmes en Côte d’Ivoire, dépassant parfois les 41 degrés entre février et mars, bien au-dessus des moyennes habituelles. Cette canicule n’épargne pas d’autres régions, comme Kayes au Mali, qui a atteint 48,5°C en avril. Cependant, El Niño n’est pas seul responsable de ce dérèglement, l’impact de l’industrialisation et de l’action humaine est également notable.

L’Afrique, émettant seulement 7% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, subit un réchauffement accéléré. Les températures ont augmenté de 1,4°C, contre 1,1°C à l’échelle mondiale. Ce changement climatique perturbe gravement la vie quotidienne, affectant la faune, la flore et surtout l’agriculture, pilier économique de la région. Au cœur de cette crise, la production de cacao en Côte d’Ivoire est sévèrement touchée, avec des rendements en chute libre et des pertes estimées à des milliards de francs CFA.

Carte de la vague de chaleur mondiale.

Cette situation alarmante n’est pas unique à l’Afrique. Des records de chaleur ont été enregistrés à travers le monde, de Cuba au Canada, en passant par le Japon et les Philippines. Mars 2024 a été le mois de mars le plus chaud jamais enregistré, tandis que la température des océans a atteint un nouveau record absolu.

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