Les accusations récentes faisant état d’une tentative de déstabilisation en Côte d’Ivoire orchestrée par Guillaume Soro ont été vigoureusement contestées par ses représentants. Touré Moussa, porte-parole de l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, a exprimé de vives réserves à l’égard de ces affirmations.
Dans un communiqué diffusé ce vendredi 3 mai 2024, Touré Moussa a déclaré : “Nous contestons fermement les allégations de déstabilisation attribuées à Guillaume Soro. Le rapport sur lequel se base l’article en question est un document douteux, dépourvu d’en-tête, de numéro de référence, et de classification, ce qui soulève de sérieuses questions quant à sa fiabilité.”
L’article incriminé, titré “Entre Ibrahim Traoré et Alassane Ouattara, le « cas Soro » et la crainte du complot”, publié dans Jeune Afrique, évoque une rivalité entre les services de renseignement ivoiriens pour obtenir des informations sur Guillaume Soro. Touré Moussa a ajouté : “Le rapport date du 13 mars 2024 et mentionne un individu nommé Lama Fofana, mais il ne lie pas directement Guillaume Soro à des activités de déstabilisation en Côte d’Ivoire.”
En analysant le parcours de Lama Fofana, Touré Moussa a souligné qu’il avait travaillé avec Téné Birahima Ouattara, ministre en charge de la Défense et frère cadet du président Alassane Ouattara, avant d’être recruté par feu Hamed Bakayoko au ministère de l’Intérieur. Il a précisé : “Lama Fofana nourrit un désir de vengeance envers le régime d’Abidjan, une information confirmée dans le rapport des Services de renseignement. Cependant, cela ne signifie pas que Guillaume Soro soit impliqué dans ses actions.”
Touré Moussa a tenu à clarifier la position de Guillaume Soro en déclarant : “Guillaume Soro n’a aucun lien avec les activités de déstabilisation évoquées dans le rapport. Nous rejetons catégoriquement toute accusation portée contre lui dans ce contexte.” Il a également appelé à la prudence et à la recherche de la vérité pour éviter toute confusion ou désinformation.
En somme, Touré Moussa a insisté sur l’importance du dialogue pour dissiper les malentendus et rétablir la confiance : “Nous sommes ouverts au dialogue et à la transparence pour clarifier cette situation. Notre objectif est de garantir la compréhension mutuelle et d’éviter toute manipulation des faits.”