Côte d’Ivoire : Procès de trafic international de cocaïne, des zones d’ombre malgré des aveux

Le procès sur le trafic international de cocaïne en Côte d’Ivoire a continué ce jeudi au pôle pénal, économique et financier d’Abidjan, mettant en cause 20 personnes et quatre sociétés pour trafic international de drogue. Bien que certains prévenus aient fait des aveux, des zones d’ombre persistent dans cette affaire complexe.

L’affaire a débuté en avril 2022 avec la saisie record de deux tonnes de cocaïne à Abidjan et San Pedro, conduisant à l’arrestation de plusieurs individus, y compris des responsables de la marine et de la police. Le procès entamé le 22 décembre 2023 a révélé des aveux de Miguel Devesa, un ancien policier espagnol qui prétend avoir été envoyé par des narcotrafiquants colombiens.

Devesa a détaillé son rôle, affirmant avoir acheminé de la cocaïne du Suriname à San Pedro par bateau et mentionnant les noms des complices. Cependant, ses associés, également inculpés, nient leur implication, créant des zones d’ombre dans le procès.

Des confrontations entre prévenus ont souvent abouti à des débats flous, laissant des questions en suspens. Des contradictions émergent, notamment dans le cas de César Ouattara, élu du conseil régional de San Pedro, que Devesa présente comme un homme de confiance. Des paiements allégués et des affirmations de ne jamais avoir vu de cocaïne persistent, ajoutant à la complexité de l’enquête. Les audiences soulignent les défis de démêler la vérité dans cette affaire de trafic international de drogue.

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