La ville frontalière de Niablé, en Côte d’Ivoire, est confrontée à une vague importante de migrants illégaux en provenance du Niger depuis le début de janvier. Les autorités locales signalent que la situation nécessite des mesures immédiates du gouvernement ivoirien.
Niablé, située à l’est du pays, à 239 km d’Abidjan, a vu l’arrivée de migrants venant du Niger au cours des dernières semaines, alertant les autorités locales.
Au cours de la semaine du 10 au 17 janvier, deux vagues successives totalisant 18 et 91 personnes, hommes, femmes et enfants confondus, ont été interceptées par les forces de l’ordre à Niablé. Cependant, les autorités ghanéennes les ont refoulés vers Niablé. Le 17 janvier, une troisième vague de 140 personnes en provenance du Niger a été appréhendée par les forces de défense et de sécurité ivoiriennes.
La Côte d’Ivoire, membre de la CEDEAO et de l’UEMOA, adhère aux traités sur la libre circulation des personnes. Cependant, des considérations de souveraineté peuvent entraver l’application de ces droits.
Face à cette situation, les autorités administratives de Niablé ont tenu une réunion d’urgence le 18 janvier. Cette réunion a décidé de saisir les autorités gouvernementales après l’interception de la nouvelle vague de 140 migrants. Des décisions fortes sont attendues pour gérer cet afflux massif.