Le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a obtenu le vendredi 21 novembre 2025, l’approbation unanime des députés membres de la Commission des affaires économiques et financières (CAEF) pour les crédits budgétaires 2026, d’un montant de 333,878 milliards FCFA.
Le ministre d’État a souligné le rôle structurant du programme d’administration générale, doté de 17,143 milliards FCFA, soit 5,13% de l’enveloppe globale, qui permettra de renforcer la coordination, la formation professionnelle agricole ainsi que les systèmes de suivi et d’évaluation, tant au niveau central qu’en région.
Il a expliqué que l’effort en faveur de la production agricole sera intensifié grâce au programme “Productions et Sécurité alimentaire”, soutenu par 93,194 milliards FCFA, représentant 27,91% du budget ministériel. Cette dotation soutiendra la production de semences, l’acquisition d’engrais et d’équipements, la diffusion du conseil agricole et le renforcement de la recherche.
Le Développement rural demeure un pilier stratégique, avec 106 milliards FCFA, soit 31,84% de l’enveloppe, montant destiné à accélérer la sécurisation foncière, faciliter l’accès aux technologies de mécanisation et entretenir les pistes rurales.
La riziculture bénéficie également d’une attention particulière. Dotée de 25,204 milliards FCFA, soit 7,55% du budget, cette enveloppe permettra de résorber les déficits en semences, moderniser les unités de transformation du riz paddy, aménager les bas-fonds, améliorer l’équipement de mécanisation et encourager la consommation du riz local, tout en stimulant l’investissement privé.
S’y ajoute enfin la contribution des comptes spéciaux du Trésor, dont les montants cumulés atteignent 92,044 milliards FCFA, équivalant à 27,57% du budget global. Ils alimentent le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA), doté de 13,300 milliards FCFA, le Fonds d’investissement agricole (FIA/2QC) qui totalise 10,615 milliards FCFA, le Fonds du secteur café-cacao, qui enregistre 49,832 milliards FCFA, ainsi que le Fonds dédié au secteur anacarde financé à hauteur de 18,297 milliards FCFA.
Après les interventions des différents groupes parlementaires et les séances de questions-réponses, les députés ont approuvé à l’unanimité les crédits budgétaires du ministre d’État, ouvrant ainsi la voie à une dynamique renouvelée de modernisation, d’attractivité et de résilience du secteur agricole.
Via AIP
