Le week-end du 24-25 février 2024 a été marqué par une série d’attaques terroristes au Burkina Faso, causant de nombreuses victimes dans différentes localités. Des rassemblements religieux, tant chrétiens que musulmans, ont été pris pour cible lors de ces attaques.
L’une des attaques les plus meurtrières a eu lieu lors de la première prière du dimanche à Natiaboani, une commune du sud-est du Burkina Faso. Alors que les habitants se dirigeaient vers la mosquée à 5 h 00, ils ont été pris sous le feu des terroristes, entraînant des dizaines de morts, principalement des hommes. Les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), des civils supplétifs de l’armée impliqués dans la lutte contre les jihadistes, ainsi que des militaires de Natiaboani, ont également été attaqués avant que les assaillants ne prennent la fuite.

Le même dimanche, des attaques ont également visé Kongoussi, dans le Nord, contre le 16e bataillon d’intervention rapide, à Tankoualou, à l’Est, contre un détachement militaire, et enfin contre un autre bataillon militaire à Ouahigouya, dans le Nord-Ouest du pays.
Une église a également été la cible d’une attaque ciblée : celle d’Essakane, au Nord du Burkina Faso. Pendant la messe du dimanche, des hommes armés ont pris pour cible les fidèles. Selon un communiqué du Diocèse de Dori, le bilan est de quinze morts et deux blessés, parmi lesquels le curé qui officiait ce dimanche et a été évacué à l’hôpital de Gorom.