Le Burkina Faso fait face à une augmentation préoccupante des cas de dengue, une infection virale transmise par les moustiques, avec 214 décès et plus de 50 000 cas suspects signalés depuis le début de l’année.
Les autorités ont réagi en organisant des dépistages gratuits. Récemment, au cours du mois d’octobre, une forte hausse des cas de dengue a été enregistrée, avec plus de 10 000 cas suspects signalés et 48 décès du 9 au 15 octobre, selon le ministère burkinabé de la Santé et de l’hygiène publique.
Au total, depuis le début de l’année, 50 478 cas suspects de dengue ont été enregistrés, avec 214 décès.
La région du Centre présente le nombre le plus élevé de cas suspects de cette infection virale. Pour améliorer la situation, les autorités ont annoncé la gratuité des tests de dépistage rapide dans le pays.
De plus, le personnel de santé reçoit une formation spéciale sur cette infection, et des opérations de pulvérisation intra-domiciliaire et spatiale se déroulent à Bobo-Dioulasso et Ouagadougou.
La dengue se propage par les piqûres de moustiques et peut provoquer des symptômes tels qu’une forte fièvre, des maux de tête, des courbatures, des nausées et des éruptions cutanées.
La plupart des patients se rétablissent en 1 à 2 semaines avec un traitement à base d’analgésiques.
En outre, le Burkina Faso continue d’enregistrer des cas de chikungunya, une autre infection virale.
Entre le 6 septembre et le 15 octobre, 282 cas ont été recensés dans tout le pays, selon le même communiqué.