Attaques terroristes : des morts au Mali et Burkina dans la foulée de partage de coopération de défense

Le Mali et le Burkina Faso, deux pays frontaliers de la sous-région ouest africaine, ont fait l’objet d’attaques terroristes en fin de semaine dernière.

Au Burkina Faso, une attaque visant des commerçants sur l’axe Cinkansé-Bittou, dans la région du centre-Est, frontalière au Togo, dans la soirée du dimanche 6 aout, a fait au moins 22 morts, et causé d’énormes pertes matériels avec plusieurs véhicules et marchandises incendiés, selon des sources sécuritaires.

De son côté, le Mali a, lui, enregistré 15 morts dans une attaque terroriste contre le village de Bodio d’après le Gouverneur de Bandiagara.

Le Mali et le Burkina Faso, dirigés par des juntes militaires avec notamment le Colonel Assimi Goita et le Capitaine Ibrahim Traoré avaient pourtant décidé de renforcer leur coopération dans plusieurs domaines.

Ce qui s’inscrivait dans le cadre « du renforcement des liens d’amitié et  fraternelle », à travers la 10ème Session de la Grande Commission Mixte de Coopération, qui s’est tenue du 05 au 07 août 2023 à Bamako.

Ces deux pays ont donc été attaqués dans la foulée de signatures bilatérales pour « redynamiser » des partenariats diplomatiques, économique, judiciaire, sociale, culturelle, scientifique et technique » et surtout de défense et de sécurité.

Car face « au contexte sous régional actuel marqué par des défis complexes communs en matière de sécurité et aggravé par des soubresauts géopolitiques affectant les deux pays », les délégations des deux pays composées d’Abdoulaye DIOP, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale malien et de Madame Olivia Ragnaghnewendé Rouamba, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, avaient convenu de la mutualisation des efforts et des moyens.

Avec ces attaques terroristes, comment le Mali et le Burkina Faso feront-ils face à la fois à leur sécurité nationale vis-à-vis du terrorisme et leur défense en cas d’attaque de la force militaire de la CEDEAO au Niger où les deux nations ont promis soutenir leurs frères d’armes de la junte nigérienne qui a renversé Mohamed Bazoum dont les soutiens exigent d’elle le rétablissement de l’ordre constitutionnel ?

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