Afrique du Sud : La présidente de l’Assemblée nationale démissionne suite à des soupçons de corruption

La présidente de l’Assemblée nationale sud-africaine, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a annoncé sa démission alors qu’elle était sous le feu des critiques pour des allégations de corruption. Cette décision survient à deux mois des élections prévues le 29 mai.

Mapisa-Nqakula, membre du Congrès national africain (ANC), aurait accepté des pots-de-vin d’une valeur de plus de 100 000 euros entre 2016 et 2019, alors qu’elle occupait le poste de ministre de la Défense. Ces allégations ont incité la justice à envisager de la présenter devant un juge et à la mettre en examen.

Dans sa lettre de démission adressée à l’Assemblée nationale, Mapisa-Nqakula a affirmé que sa décision de démissionner ne constituait pas un aveu de culpabilité. Elle a souligné son désir de préserver l’intégrité du Parlement alors qu’elle fait face à des accusations de corruption.

La présidente de l’Assemblée nationale sud-africaine, Nosiviwe Mapisa-Nqakula

La présidente a également exprimé son intention de laver son nom des accusations portées contre elle. Elle craint une arrestation imminente par la police pour être formellement inculpée, malgré ses tentatives précédentes pour empêcher une telle éventualité en saisissant la justice.

Si elle était mise en examen, Mapisa-Nqakula pourrait également être exclue de l’ANC en vertu d’une règle interne au parti. Son secrétaire général a salué sa décision de démissionner, affirmant qu’elle avait agi dans l’intérêt de préserver l’image du parti.

Cette affaire survient à un moment crucial pour l’ANC, qui cherche à montrer qu’il prend au sérieux les accusations de corruption à l’approche des élections.

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